Parmi toutes les femmes
« Un jour d'épaule nue * »
Un jour en son extrême
Et même fatigué je les aimais quand
même
Où leurs yeux me disaient : « Tu es ce que je
fus !»
Alors, tout doucement, dans le soir de mes
nuits
Lorsque les ouragans de mes rêves sans nom
S'effacent
par milliers et par milliers l'affût
Comme un cerf aux aboie,
comme un geste d'ennui
Comme il n'est – ici-bas – plus le
moindre prénom
Je regarde le temps qui s'inscrit à l'horloge
En
ma piètre demeure... Et c'est là que... Je loge !
*
Louis Aragon
Alain girard
Le 31 01 2016
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Commentaires
Bonsoir Alain, un bel hommage pour les femmes, magnifique poème d'Aragon, merci Alain.
Mes amitiés, fanfan